Nulle violence, nul heurt, nulle mise en scène expressive, mais un pacte secret avec la lumière et ses jeux vibratoires donne à sa vision son espace propre – aux frontières du concret et de l’abstrait, de l’opacité et de la transparence, de l’évidence et du flou – , ainsi que son temps propre, celui de la mémoire et de l’oubli.
Mémoire des nuages, dilution de fumées, évanescence des feux de la ville aux fenêtres du train à la tombé de la nuit, irisations solaires, trouées nettes ou reflets électriques : ce sont autant d’aventures lumineuses que le peintre à l’œil tactile fixe dans son langage minéral.
Déchirures, effilochements et rugosités des papiers de soie, colles et encres constituent les matériaux avec lesquels s’élabore cette entomologie des reflets.