[ español ]
Proust nous écrit dans la « Recherche du Temps Perdu » que l’art est une traduction et que les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère.
L’art de Norma semble vérifier la profondeur du souvenir de ce qui pour nous, simples français, est ailleurs.
Comment, pour elle, le faire assez nettement et le plus honnêtement, sinon en épurant, en simplifiant à l’extrême des relations de surfaces sensibles aux couleurs les plus proches de limites lointaines.
Il me semble ressentir ce problème quand je regarde son travail. L’émotion qui me touche vient de cette tension : surfaces traductrices d’un au-delà d’océan, toujours à conquérir de part et d’autre.